En mars 1941, le commandement militaire allemand en France annonça des représailles contre ceux qu’il considérait comme ennemis du Reich : les « judéo-bolcheviks, juifs, communistes, anarchistes, asociaux, et toute personne proche du milieu des coupables de sabotages ou d’attentats commis contre l’armée d’occupation ».

L’ordonnance allemande du 30 septembre 1941, connue sous le nom de « Code des otages », légalisait les sanctions collectives sans tenir compte des articles 40, 43 et 50 de la Convention internationale de La Haye.

Dans le Calvados, la répression, déjà effective dès la fin de l’année 1941, s’intensifia en 1942. L’arrestation de groupes d’otages, souvent internés, exécutés ou déportés vers l’Est, fut mise en œuvre dans le cadre d’une collaboration étroite entre les autorités d’occupation allemandes et l’administration française du régime de Vichy.

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langue française, éditions Charles Corlet, 234 pages