Tel : +33(0) 662 101 284
Sélectionner une page

Preces ecclesiastica de Eustache Du Caurroy

Preces ecclesiastica de Eustache Du Caurroy

119,00

25334. LIVRE EN ÉTAT COMME NEUF, UN CADEAU SUPERBE. POUR SOMMAIRE VOIR MES PHOTOS. ENVOI RAPIDE ET SOIGNE DEPUIS LA FRANCE ET PARTOUT DANS LE MONDE

  • Éditeur ‏ : ‎ Klincksieck; 1er édition 1 janvier 2000
  • Marie-Alexis Colis Musica Gallica, Centre d’études supérieures de la renaissance. Collection "Épitome musical"
  • L'examen des cinquante-trois motets des Preces ecclesiastice laisse apparaître un déséquilibre en faveur
  • du premier volume, plus abouti musicalement. Les pièces y ont en effet des dimensions plus impor-
  • tantes &]; et si l'écriture à quatre ou cinq parties vocales prévaut dans les deux recueils, on peut toute-
  • tois remarquer que le premier comporte davantage de pièces composées pour cinq voix. En outre, la
  • diversité des effectifs y est plus importante, avec de nombreuses pièces, en tout ou en partie, à trois,
  • quatre, cinq, six ou sept voix d2. Mais dans les deux volumes, du Caurroy explore différents registres
  • vocaux, les utilisant parfois comme moyen expressif: ainsi, certains motets consacrés à la Vierge Marie
  • - le premier Ave Maria du recueil dédié à Henri IV - ou à sainte Cécile (n° 42) présentent un ambitus
  • aigus3, alors que Dormitavit (n° 32), dont le texte exprime le chagrin du fidèle qui implore la miséricor-
  • de84, est composé dans un registre relativement grave (mi, - mi.) 85.
  • La variété des signes de mensuration utilisés dans les Preces ecclesiastica - C, C, O, C3, O3, 0½
  • témoigne d'un répertoire, qui, bien que publié pour la première fois en 160g, n'en fut pas moins
  • constitué à partir du dernier quart du xvI° siècle. Toutefois, l'archaïsme de du Caurroy transparaît
  • dans l'emploi de certains signes mensuralistes, lesquels tendaient à tomber en désuétude depuis la
  • seconde moitié du xvI° siècle *. Cette situation concerne essentiellement l'utilisation du signe ¢87,
  • dont la signification se répercute sur l'interprétation des signes de proportions ternaires 88. Au cours
  • de la seconde moitié du xv1°, la disparition progressive de la valeur proprotionnelle de ¢ engendra
  • une confusion entre les signes C et (39, cependant que les praticiens ont, par l'utilisation de plus en
  • plus courante de C, simplifié la signalisation pour se faire comprendre de leurs interprètes °. Les
  • théoriciens de la fin du xvI° siècle et du début du XvIr° ont essayé de rationaliser cette confusion,
  • tout en en acceptant implicitement les conséquences concrètes qui en découlaient déjà, l'utilisation
  • du seul signe C, et la généralisation du tactus à la semi-brève. Thomas Morley, à la fin du XVr° siècle

Informations complémentaires

Poids2 kg