Preces ecclesiastica de Eustache Du Caurroy
Preces ecclesiastica de Eustache Du Caurroy
119,00€
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- Éditeur : Klincksieck; 1er édition 1 janvier 2000
- Marie-Alexis Colis Musica Gallica, Centre d’études supérieures de la renaissance. Collection "Épitome musical"
- L'examen des cinquante-trois motets des Preces ecclesiastice laisse apparaître un déséquilibre en faveur
- du premier volume, plus abouti musicalement. Les pièces y ont en effet des dimensions plus impor-
- tantes &]; et si l'écriture à quatre ou cinq parties vocales prévaut dans les deux recueils, on peut toute-
- tois remarquer que le premier comporte davantage de pièces composées pour cinq voix. En outre, la
- diversité des effectifs y est plus importante, avec de nombreuses pièces, en tout ou en partie, à trois,
- quatre, cinq, six ou sept voix d2. Mais dans les deux volumes, du Caurroy explore différents registres
- vocaux, les utilisant parfois comme moyen expressif: ainsi, certains motets consacrés à la Vierge Marie
- - le premier Ave Maria du recueil dédié à Henri IV - ou à sainte Cécile (n° 42) présentent un ambitus
- aigus3, alors que Dormitavit (n° 32), dont le texte exprime le chagrin du fidèle qui implore la miséricor-
- de84, est composé dans un registre relativement grave (mi, - mi.) 85.
- La variété des signes de mensuration utilisés dans les Preces ecclesiastica - C, C, O, C3, O3, 0½
- témoigne d'un répertoire, qui, bien que publié pour la première fois en 160g, n'en fut pas moins
- constitué à partir du dernier quart du xvI° siècle. Toutefois, l'archaïsme de du Caurroy transparaît
- dans l'emploi de certains signes mensuralistes, lesquels tendaient à tomber en désuétude depuis la
- seconde moitié du xvI° siècle *. Cette situation concerne essentiellement l'utilisation du signe ¢87,
- dont la signification se répercute sur l'interprétation des signes de proportions ternaires 88. Au cours
- de la seconde moitié du xv1°, la disparition progressive de la valeur proprotionnelle de ¢ engendra
- une confusion entre les signes C et (39, cependant que les praticiens ont, par l'utilisation de plus en
- plus courante de C, simplifié la signalisation pour se faire comprendre de leurs interprètes °. Les
- théoriciens de la fin du xvI° siècle et du début du XvIr° ont essayé de rationaliser cette confusion,
- tout en en acceptant implicitement les conséquences concrètes qui en découlaient déjà, l'utilisation
- du seul signe C, et la généralisation du tactus à la semi-brève. Thomas Morley, à la fin du XVr° siècle
Informations complémentaires
Poids | 2 kg |
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